Filmée par Cédric Klapisch, la vie d'un domaine viticole en Côte de Beaune
(Photos Studio Canal/Ce qui me meut)
On le voyait comme un cinéaste de la ville, plus à l'aise dans les décors urbains de New-York, de Paris ou de Barcelone que dans la ruralité. Pour son 13ème long métrage qui sort à Paris le 14 juin 2017, le réalisateur Cédric Klapisch a pourtant choisi de s'immerger dans les terres de Bourgogne pour y suivre au fil des saisons et des vendanges la vie d'un domaine viticole.
Pour Ce qui nous lie (le premier titre retenu était Le Vin et le vent...), le réalisateur de L'Auberge espagnole et de Casse-tête chinois a choisi de tourner dans la Côte de Beaune, de Chassagne-Montrachet et Beaune, de Puligny à Meursault. Une région qu'il connait bien, pour l'avoir arpentée en famille dans sa jeunesse dans le sillage de son père adepte des crus de la région.
Dans le casting, aux côtés de Pio Marmaï, Ana Girardot et François Civil, les connaisseurs reconnaitront Jean-Marc Roulot, une figure bien connue en Bourgogne, ce comédien étant aussi vigneron à Meursault.
Un film d'auteur, dont le rapport au père, la transmission et les liens entre membres d'une fratrie constituent le noyau central et où la fabrication d'un vin se révèle être un élément clé de la dramaturgie, de la taille de la vigne aux vendanges, de l'égrappage et du foulage au pressurage et à l'assemblage...jusqu'à la dégustation.
En ce printemps 2017, la sortie de Ce qui nous lie est l'un des temps forts de la célébration du 80ème anniversaire de la plus ancienne route des vins en France: la Route des Grands Crus de Bourgogne.
La Route des Grands Crus de Bourgogne