Crabe Royal, un lieu parisien dédié aux "pinces d'or"
Si ce n'était pas déjà le titre d'un album de Tintin, ce nouvel établissement de la Place de la Madeleine aurait pu s'appeler "Le Crabe aux pinces d'or". Dernier né du groupe Kaspia (Maison de la Truffe et Caviar Kaspia), Crabe Royal est en effet la première adresse parisienne dédiée au Crabe Royal du Kamchatka.
Le Chef Xavier Caussade, ancien du Nobu, y propose notamment les fameuses pattes de crabe déclinées en version caramélisée au miso, grillées à l’huile d’olive au yuzu, coriandre et basilic, ou encore gratinées et servies avec une sauce crémeuse cébette et poivre.
Pour les amateurs de snacking chic, l'offre va d'un Crab’ Burger à une recette de noodles, d'un Crab’ Cake à des Rouleaux de Printemps très iodés, en passant par les Rolls à l'américaine, petits pains fourrés au crabe royal (mais aussi au homard). Le crustacé est également accommodé en soupe, avec un bouillon infusé au crabe royal, miso et pâtes udon.
Compter pour les spécialitées au crabe royal, 24 euros pour une Patte, 17 euros pour un Roll, 20 euros pour des Nooodles, et pour les préparations autour d'autres produits de la mer, 9,5 euros pour un Roll au saumon.
Pêchée depuis 1870 au large des côtes de l’Alaska, cette variété de crabe -la plus prisée au monde pour la délicatesse de sa chair (et la plus chère au kilo)- a été introduite artificiellement dans les eaux à proximité du port russe de Mourmansk, dans la Mer de Barents, est s'est ensuite répandue dans les îles Svalbard (un archipel autrefois connu sous le nom de Spitzberg, situé entre la Norvège et le Pôle Nord) et le long des côtes norvégiennes.
Une expansion rapide qui a donné naissance à une filière économique et qui fait le bonheur des amateurs de chairs délicates aux saveurs marines... Mais qui pourrait constituer une menace pour les écosystèmes, ce crustacé aux dimensions impressionnantes n'ayant pas de prédateur naturel et risquant à terme d'atteindre les côtes atlantiques de l'Europe.
Crabe Royal, 19 Place de la Madeleine, Paris