Sardines de Marseille, l'hommage à l'univers de Marcel Pagnol
Aromatisées au pastis ou pas, baptisées Pescadou ou Pitchounettes, Les Belles de Marseille sont à elles seules un concentré de l'hstoire récente de la Méditérranée.
Tout a commencé en Algérie, lorsqu'un immigré italien nommé Ferrigno s'est installé comme pêcheur de sardines dans les années 1850. Trois générations de pêcheurs plus tard, ses descendants ont du, dans les années 1960 au moment des "événements", déménager les usines familiales de conserve de sardines de l'autre côté de la mer et s'implanter près de Marseille à Port Saint-Louis. A l''époque, la sardine était encore l'une des richesses de la Méditerranée.
Aujourd'hui , l'entreprise Ferrignon se veut toujours familiale et artisanale, mais -du fait de la raréfaction des ressources en Méditerranée- 80 % des sardines qu'elle met en conserve n'ont pas été pêchées en Mare nostrum, mais bel et bien dans l'Atlantique au large du Maroc. Respect de la tradition oblige, les sardines sont cependant toujours cuites au four (pour plus de digestibilité) et conservées dans l'huile d'olive.
Parmi les 18 références de sardines de la maison Ferrigno, Les Belles de Marseille sont une collection de Millésimées à l'huile d'olive, la dernière série datant de 2013, que l'on peut décider de ne pas consommer tout de suite, mais laisser se bonifier, gagner en fondant et en saveurs pendant une dizaine d'années.
Vendues en exclusivité au Gourmet, l'espace gourmand des Galeries Lafayette-Paris Hausmann, elles sont présentées en boîtes collector contenant les Traditions, les Pescadou, les Au pastis et les Pitchounettes et dans des décors très vintage.
Quatre d'entre eux sont empruntés à l'univers de Marcel Pagnol, sa trilogie marseillaise et la femme du boulanger. Un autre décor rappelle qu'en 1780, une frégate de la Marine de guerre française -baptisée "La Sardine"- s'était échouée à l'entrée du Vieux Port, en bloquant effectivement l'accès.