Marmite norvégienne, Un mode de cuisson éco-responsable
(Photos L'Avant d'après)
Pour Paul Mouraz, fondateur de la marque, cette innovation culinaire répond aux préoccupations actuelles en matière de santé, d'économie et d'environnement. Elle préserve les propriétés nutritionnelles des aliments sans compromettre les saveurs, les arômes et la qualité des plats, tout en réalisant des économies et en adoptant un mode de vie plus écologique. Si la Marmite est particulièrement adaptée pour les cuissons courtes et rapides, ajoute Paul Mouraz, on peut y faire mijoter des plats, y cuire des aliments nécessitant des cuissons longues ou encore y maintenir des plats au chaud.
Ce principe de cuisson a plus de mille ans d’existence. "Les Juifs l’utilisaient pour préparer le hamin avant le Chabbat, en conciliant ainsi l’interdiction de cuisiner et la consommation d’un repas chaud, explique-t-on à L'Avant d'après. Cette méthode de cuisson a été largement utilisée dans les zones rurales où la cocotte prévue pour le repas était placée sous l’édredon pour finir de cuire. Dans les pays scandinaves et d’Europe centrale, les fermières avaient l’habitude d’enterrer le récipient contenant le plat sous la paille pour qu’il continue de cuire sans feu et soit prêt à déguster à leur retour des champs. Cette tradition a inspiré un Norvégien, qui a été l’un des premiers à obtenir un brevet pour la marmite norvégienne, et à présenter les premières marmites vers la fin du 19ème siècle".
Et même si la France n'était pas en reste avec l'utilisation dans les campagnes de “caisses à foin” (la préservation de la chaleur fonctionne quel que soit l’isolant -foin, polystyrène, liège- inséré dans les espaces vides autour du récipient), c’est le terme “marmite norvégienne” qui est passé à la postérité.
La Marmite norvégienne est fabriquée en bois et isolants de récupération par l'ESAT (Etablissement et services d'aide par le travail) du Brivet, en Loire-Atlantique.
Compter autour de 400 euros la Marmite.
Marmite norvégienne, L'Avant d'après