Biodégradables ou rechargeables, Les capsules de café se réinventent
Le phénomène est de grande ampleur et pas sans conséquences sur notre environnement. Sur les 54 % des foyers français équipés d'une machine à café à dosettes ou à capsules (chiffres 2018, Statista), un faible pourcentage seulement prend la peine -ou a à sa disposition les équipements permettant- de les recycler ou de les valoriser énergétiquement. Selon la jeune société Caps Me, 4 capsules sur 5 ne seraient pas recyclées.
Un non-sens écologique et économique, un gaspillage de matières premières -notamment d'aluminium- qui sollicitent l'imagination vertueuse de jeunes créateurs hexagonaux à la recherche de l'éco-machine Nespresso parfaite.
Les uns, tel Caps Me, misent sur le réemploi, en proposant des capsules lavables, rechargeables et donc réutilisables à l'infini. Un encapsuleur est intégré sous le rechargeur de café: il suffit d’y glisser la capsule en inox, de refermer l’habitacle et de "twister" pour que la dose de café, une fois refermée par une rondelle de textile, soit prête à être utilisée. Le pack comprenant 1 rechargeur, 4 capsules réutilisables, 100 opercules compostables et 250 gr de café est à 69 euros et, selon ses promoteurs, serait rentabilisé en 3 mois.
D'autres, comme Idocaps, ont mis au point des dosettes biodégradables -à base d'amidon de maïs et de blé issu de filières françaises- que, là encore, le consommateur remplit lui-même de café. Une fois l'opercule autocollant posé, la capsule est prête à passer à la machine. Le kit comprenant un IIdocaper, 24 capsules biodégradables et un paquet café est à 69 euros.