Api-Week-ends, Initiation à l'apiculture dans un Château du Val d'Oise
"Le parc actuel de ruches françaises toutes activités confondues (miel, élevage, produit de la ruche, etc..) s’élève à 1.2 million de ruches, explique Ronan de Kervénoaël, PDG d’Apiterra. Aujourd’hui le besoin en pollinisation est de 4 millions de ruches pour couvrir le marché français".
Plus de 30% de l’alimentation humaine dépendant de la pollinisation réalisée par les abeilles, la lutte contre la mortalité croissante des abeilles, due à différents facteurs comme l'utilisation massive des pesticides et l'intensification de la monoculture et de l’agriculture extensive, est plus que jamais nécessaire.
D'où l'idée de Ronan de Kervénoaël de mettre en place une solution innovante pour lutter contre leur disparition en développant l'apiculture urbaine.
Avec la création d'Apiterra, le chef d'entreprise participe, avec la caution scientifique de l'INRA Avignon, à la réintroduction des abeilles dans les villes. Depuis 2010, Apiterra a installé plus de 2.000 ruches sur les toits, les terrasses ou dans les jardins d'entreprises et de collectivités (mairies, écoles, hôtels, ...) et en assure le suivi, depuis la mise à disposition des ruches jusqu'à la récolte du miel et la livraison des pots étiquetés au logo du client.
Actuellement, les zones les plus api-friendly sont principalement la Région parisienne et Rhône-Alpes, où les sièges sociaux de sociétés comme Areva, Thales, Vinci, Cap Gemini, Carrefour, Total, Schneider, Volkswagen, L'Oréal ou des entreprises comme Rustica, le PMU, Hermès, Jardiland, l'Hôtel Napoléon, le Centre des monuments nationaux, la Matmut ou le Chèque Déjeuner donnent une application concrète à leur démarche environnementale et expérimentent les vertus de l'apiculture-maison comme outil fédérateur pour leurs équipes.
Nul besoin d'être une multinationale ou un grand groupe pour se lancer dans un tel projet: le budget est de l'ordre de 3000 euros/an pour l'installation et le suivi d'une ruche.
Avec leurs ruches, les sociétés clientes d'Apiterra en Ile de France récoltent un miel toutes fleurs, dont les notes varient en fonction de l'environnement végétal local. "A Paris même, le miel surprend par ses notes d'agrumes, les abeilles butinant les fleurs de jardins et de balcons riches en arbres et variétés exotiques comme les citronniers", explique l'un des apiculteurs d'Apiterra.
Récemment engagé dans cette démarche de préservation des abeilles en France (une soixantaines de ruches ont été installées par Apiterra dans son parc centenaire en 2017), le Novotel Château de Maffliers, situé dans le Val d'Oise, a décidé de contribuer à la sensibilisation du grand public à cette cause environnementale en proposant à ses clients des Week-ends Découverte de l’apiculture, mixant de manière ludique animations pratiques et enseignements théoriques.
"En lançant ces week-ends de formation à l’apiculture ouverts aux petits et aux grands, c’est une façon pour nous, hôtelier, de favoriser l’apiculture, explique Sylvie Verfaillie, directrice du Château de Maffliers. En effet lors de ces deux journées encadrées par Apiterra, l’objectif est de faire prendre conscience que l’apiculture est primordiale pour l’humain parce que sans abeilles, plus de pollinisation… et plus de fruits et de légumes".
Au programme de ces Api-Week-ends au coeur de la campagne du Val d’Oise, : exploitation de la ruche (l'enfumage, les habits de protection, le lève-cadre, etc), règles de sécurité, législation apicole, maladies et prédateurs des insectes, soins sanitaires, récolte d’une "hausse", récolte du miel avec extraction, hivernage des abeilles (nourrissement, traitements, protection contre le froid), lutte contre l’effondrement des colonies, découverte des qualités gustatives du miel, etc.
Premier Api-Week-end Découverte de l'apiculture au Château de Maffliers: les 29 et 30 septembre 2018. Compter 580 euros par participant (200 euros pour l'accompagnant). Formule all-inclusive, comprenant la formation par un apiculteur d'Apiterra et l'hébergement/repas au sein du Château de Maffliers.
Renseignements et inscriptions auprès de Sandrine Quéré (06 87 32 55 87 ou sandrine.quere@apiterra.fr)