Chez Petrossian, le corail d'oursins est servi nature ou en tarama
Amateurs de mets délicats et rares, les Français sont les plus gros consommateurs d'oursins en Europe, devant les Italiens, les Espagnols et Portugais, les Grecs. Normal pour ce petit animal de la race des échinidés (comme les étoiles et les concombres de mer) que l'on consomme depuis l'Antiquité en Méditerranée, tout au moins pour la délicieuse variété -l'oursin violet- dont la Galice s'est fait un spécialité.
Ce que l'on mange dans l'oursin, ce sont les gonades de couleur rouge, orange, jaune ou encore brune qui sont disposées en étoiles dans la coquille. S'agissant de ses organes reproducteurs, les gourmands préfêrent les désigner sous le nom plus glamour de corail. Une douceur à la saveur délicate, à la fois amère, sucrée et iodée, très fragile, qui ne voyage pas et que la Maison Petrossian propose en conserve, à déguster à l'apéritif ou en entrée froide sur du pain beurré ou des canapés, accompagnée -ou non- de jus de citron. Compter 23 euros pour 50 gr de langues de corail d'oursin en conserve. Les curieux de produits de haute gastronomie pourront en apprendre plus sur les oursins sur le blog Le Manger.